•  “Madrid”   Chotis

    Cette chanson est chantée par son auteur  Agustín Lara et Lola Flores  dans le film "La Faraona" en 1955.

     

    Estribillo  (refrain):

    Madrid, Madrid, Madrid,

    pedazo de la España en que nací

    por algo te hizo Dios

    la cuna del requiebro y del chotis.

    Madrid, Madrid, Madrid,

    en Méjico se piensa mucho en ti

    por el sabor que tienen tus verbenas

    por tantas cosas buenas

    que soñamos desde aquí;

    y vas a ver lo que es canela fina

    y armar la tremolina

    cuando llegues a Madrid...


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  • El silbo - Féloche

     El silbo

    par Féloche

    2013 

    Féloche (de son vrai prénom Félix) est un auteur-compositeur-interprète français

    Par cette chanson, il fait connaître la tradition du "silbo gomero" toujours vive sur l'île espagnole de la Gomera dans l'archipel des Canaries. Le silbo est un langage sifflé avec un ou deux doigts dans la bouche et permet d'échanger de courts messages à distance. Il est toujours utilisé et il est inscrit depuis 2009 au patrimoine immatériel de l’humanité.

    "Il existe un endroit où les hommes parlent comme les oiseaux.
    Sur l'île de La Gomera, on entend "el silbo" en écho...."

     "El Silbo" a reçu un franc succès puisqu'on l'entend régulièrement sur les radios. Cette chanson n'a pas été écrite par hasard, elle est un hommage à Bonifacio, un guanche gomero (descendant des premiers habitants de la Gomera) disparu aujourd'hui. Bonifacio était le compagnon de la mère de Féloche qui le considère comme "l'ange gardien" de son enfance. Bonifacio l'a emmené en vacances sur l'île il y a trente ans et l'a initié à sa culture.

    Pour voir le clip officiel et écouter la chanson : cliquer ici

    Pour lire l'article et voir le reportage tourné sur l'île de la Gomera : 

    http://next.liberation.fr/musique/2013/09/08/le-second-souffle-du-silbo_930280

     

     


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  •  

    La maldición de Malinche

    par Amparo Ochoa

    et Gabino Palomares

     

    Cette chanson a été écoutée pendant l'émission de Radio 4 "Rutas hispánicas" de février 2013 qui avait pour thème la découverte de l'Amérique.

    elle a été lue pendant la conférence intitulée "La découverte de l'Amérique" de Cathy J.  dans le cadre de  la quinzaine "Il était une fois l'Amérique" au centre culturel de Villeneuve sur Lot.   

    "La maldición de Malinche" a été écrite en 1975 par Gabino Palomares, chanteur engagé mexicain des années 70.

    Elle figure sur un disque de Gabino Palomares mais sa meilleure interprétation est celle du duo de l'auteur avec Amparo Ochoa à l'occasion du "Concierto por la paz" en avril 1983 à Managua (Nicaragua). (voir un extrait vidéo). Elle symbolise l'asservissement des indigènes et le pillage des richesses et de la culture par les envahisseurs reçus avec confiance : les espagnols à l'époque de la conquête ou "los gringos" au XXème siècle.

    La Malinche, de noblesse nahualt, fut vendue comme esclave et devint la maîtresse de Cortés qu'elle aida à conquérir la région occupée par le Mexique actuel. Figure forte de l'histoire mexicaine, elle est aussi appelée  Malintzin (en nahuatl),  Doña Marina, ou  la Chingada selon qu'on la considère mère de la patrie ou traitresse.

     

    Del mar los vieron llegar
    mis hermanos emplumados
    Eran los hombres barbados
    de la profecía esperada.

    Se oyó la voz del monarca
    de que el dios había llegado.
    Y les abrimos la puerta
    por temor a lo ignorado.

    Iban montados en bestias
    como demonios del mal
    Iban con fuego en las manos
    y cubiertos de metal.

    Sólo el valor de unos cuantos
    les opuso resistencia
    Y al mirar correr la sangre
    se llenaron de vergüenza.

    Porque los dioses ni comen
    ni gozan con lo robado
    Y cuando nos dimos cuenta
    ya todo estaba acabado.

    Y en ese error entregamos
    la grandeza del pasado
    Y en ese error nos quedamos
    trescientos años esclavos.

    Se nos quedó el maleficio
    de brindar al extranjero
    Nuestra fe, nuestra cultura,
    nuestro pan, nuestro dinero.

    Y les seguimos cambiando
    oro por cuentas de vidrio
    Y damos nuestras riquezas
    por sus espejos con brillo.

    Hoy, en pleno siglo veinte
    nos siguen llegando rubios
    Y les abrimos la casa
    y los llamamos amigos.

    Pero si llega cansado
    un indio de andar la sierra
    Lo humillamos y lo vemos
    como extraño por su tierra.

    Tú, hipócrita que te muestras
    humilde ante el extranjero
    Pero te vuelves soberbio
    con tus hermanos del pueblo.

    Oh, maldición de Malinche,
    enfermedad del presente
    ¿Cuándo dejarás mi tierra..?
    ¿cuándo harás libre a mi gente?

     

    Diego Rivera (mural del Palacio Nacional-Mexico) La Malinche

     

     Roberto Cueva del Río : Malinche con Cortés

     

    Malinche con Cortés

     


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