-
Par assoc.tertulia le 10 Février 2014 à 10:23
“Madrid” Chotis
Cette chanson est chantée par son auteur Agustín Lara et Lola Flores dans le film "La Faraona" en 1955.
Estribillo (refrain):
Madrid, Madrid, Madrid,
pedazo de la España en que nací
por algo te hizo Dios
la cuna del requiebro y del chotis.
Madrid, Madrid, Madrid,
en Méjico se piensa mucho en ti
por el sabor que tienen tus verbenas
por tantas cosas buenas
que soñamos desde aquí;
y vas a ver lo que es canela fina
y armar la tremolina
cuando llegues a Madrid...
votre commentaire -
Par assoc.tertulia le 10 Janvier 2014 à 18:20
El silbo
par Féloche
2013
Féloche (de son vrai prénom Félix) est un auteur-compositeur-interprète français
Par cette chanson, il fait connaître la tradition du "silbo gomero" toujours vive sur l'île espagnole de la Gomera dans l'archipel des Canaries. Le silbo est un langage sifflé avec un ou deux doigts dans la bouche et permet d'échanger de courts messages à distance. Il est toujours utilisé et il est inscrit depuis 2009 au patrimoine immatériel de l’humanité.
"Il existe un endroit où les hommes parlent comme les oiseaux.
Sur l'île de La Gomera, on entend "el silbo" en écho....""El Silbo" a reçu un franc succès puisqu'on l'entend régulièrement sur les radios. Cette chanson n'a pas été écrite par hasard, elle est un hommage à Bonifacio, un guanche gomero (descendant des premiers habitants de la Gomera) disparu aujourd'hui. Bonifacio était le compagnon de la mère de Féloche qui le considère comme "l'ange gardien" de son enfance. Bonifacio l'a emmené en vacances sur l'île il y a trente ans et l'a initié à sa culture.
Pour voir le clip officiel et écouter la chanson : cliquer ici
Pour lire l'article et voir le reportage tourné sur l'île de la Gomera :
http://next.liberation.fr/musique/2013/09/08/le-second-souffle-du-silbo_930280
votre commentaire -
Par assoc.tertulia le 10 Janvier 2014 à 17:23
La maldición de Malinche
par Amparo Ochoa
et Gabino Palomares
Cette chanson a été écoutée pendant l'émission de Radio 4 "Rutas hispánicas" de février 2013 qui avait pour thème la découverte de l'Amérique.
elle a été lue pendant la conférence intitulée "La découverte de l'Amérique" de Cathy J. dans le cadre de la quinzaine "Il était une fois l'Amérique" au centre culturel de Villeneuve sur Lot.
"La maldición de Malinche" a été écrite en 1975 par Gabino Palomares, chanteur engagé mexicain des années 70.
Elle figure sur un disque de Gabino Palomares mais sa meilleure interprétation est celle du duo de l'auteur avec Amparo Ochoa à l'occasion du "Concierto por la paz" en avril 1983 à Managua (Nicaragua). (voir un extrait vidéo). Elle symbolise l'asservissement des indigènes et le pillage des richesses et de la culture par les envahisseurs reçus avec confiance : les espagnols à l'époque de la conquête ou "los gringos" au XXème siècle.
La Malinche, de noblesse nahualt, fut vendue comme esclave et devint la maîtresse de Cortés qu'elle aida à conquérir la région occupée par le Mexique actuel. Figure forte de l'histoire mexicaine, elle est aussi appelée Malintzin (en nahuatl), Doña Marina, ou la Chingada selon qu'on la considère mère de la patrie ou traitresse.
Del mar los vieron llegar
mis hermanos emplumados
Eran los hombres barbados
de la profecía esperada.Se oyó la voz del monarca
de que el dios había llegado.
Y les abrimos la puerta
por temor a lo ignorado.Iban montados en bestias
como demonios del mal
Iban con fuego en las manos
y cubiertos de metal.Sólo el valor de unos cuantos
les opuso resistencia
Y al mirar correr la sangre
se llenaron de vergüenza.Porque los dioses ni comen
ni gozan con lo robado
Y cuando nos dimos cuenta
ya todo estaba acabado.Y en ese error entregamos
la grandeza del pasado
Y en ese error nos quedamos
trescientos años esclavos.Se nos quedó el maleficio
de brindar al extranjero
Nuestra fe, nuestra cultura,
nuestro pan, nuestro dinero.Y les seguimos cambiando
oro por cuentas de vidrio
Y damos nuestras riquezas
por sus espejos con brillo.Hoy, en pleno siglo veinte
nos siguen llegando rubios
Y les abrimos la casa
y los llamamos amigos.Pero si llega cansado
un indio de andar la sierra
Lo humillamos y lo vemos
como extraño por su tierra.Tú, hipócrita que te muestras
humilde ante el extranjero
Pero te vuelves soberbio
con tus hermanos del pueblo.Oh, maldición de Malinche,
enfermedad del presente
¿Cuándo dejarás mi tierra..?
¿cuándo harás libre a mi gente?Diego Rivera (mural del Palacio Nacional-Mexico) La Malinche
Roberto Cueva del Río : Malinche con Cortés
Malinche con Cortés
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique