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Rincón latino 11-17 sept 2017
RINCÓN LATINO - RADIO 4 (cliquer pour écouter directement la radio)
Fumel : 91.9 Marmande : 90.8 Villeneuve sur Lot : 107.3
Villeréal-Castillonnès-Cancon-Monflanquin : 98.3
UNE BALADE MUSICALE À TRAVERS LE MONDE HISPANIQUE
PROPOSÉE PAR L’ASSOCIATION LA TERTULIA
PREPARÉE ET PRESENTÉE PAR YOLANDA ET FRANCOISE.A LA TECHNIQUE ET AU MONTAGE : MARC VIOLANTE
(environ 50 minutes)
semaine du 11 au 17 septembre
ATAHUALPA YUPANQUI
Atahualpa Yupanqui, de son vrai nom Héctor Roberto Chavero Aramburu est né en 1908 dans un village de la pampa argentine,et mort le 23 mai 1992 à Nîmes, en France. Il était poète, chanteur et guitariste. Il a laissé un immense héritage non seulement en Argentine mais aussi au delà du monde hispanique.
Très jeune, il étudie le violon et la guitare. A l'âge de 20, il commence à voyager à travers le pays, le plus souvent à cheval, partageant la vie des champs et réalisant ainsi la condition misérable des indiens et des populations rurales. C'est à cette époque qu'il écrit ses premières compositions.
Son pseudonyme, choisi dès l'adolescence, est formé d'Atahualpa, le dernier empereur inca, exécuté par les conquistadores de Francisco Pizarro, et de Yupanqui, « le Grand Méritant », cacique suprême des indiens quechuas.
En 1926, il écrit sa première chanson Camino del Indio, à l'âge de 18 ans,chanson inspirée par le décès de Don Anselmo, l'indien de Tafi Viejo qui lui racontait de vieilles histoires.
Nous allons en écouter une interprétation plus récente
1 Camino del Indio
A la même époque, il écrit également Nostalgias tucumanas, une zamba, elle est interprétée ici par le groupe Chalchaleros
2 Nostalgias Tucumanas Zamba
Vidala del adios est un des premiers enregistrements d' Atahualpa Yupanqui qui n'avait que 28 ans en 1936, c'est ce qui explique les grésillements du disque. La vidala est un chant intimiste, elle peut être un hommage à la mémoire d'un être disparu.
3 Vidala del adios
La prochaine chanson est celle d'un meneur de bétail, un gaucho qui lance son cri « hui, ho, ho, ho... », elle est de 1941
4 Hui jo, jo, jo
On assiste à cette époque en argentine à un renouveau du folklore, Atahualpa Yupanqui y contribue grandement. Il rend hommage dans ses chansons à tout le peuple de la ruralité.
Dans la prochaine chanson el arriero, qui date de 1944, il évoque le muletier qui parcourt les chemins
5 El arriero 1944
Duerme negrito (1951) est une chanson populaire et plus précisément une berceuse de style folklorique et très connue dans les pays hispanophones.
D'auteur anonyme, elle fut interprétée tout d'abord par Atahualpa Yupanqui ainsi que par Mercedes Sosa qui ont fortement aidé à sa popularisation.
Selon les dires d'Atahualpa Yupanqui il s'agirait « d'une vieille chanson traditionnelle chantée par une femme de couleur qu'il entendit à la frontière entre le Venezuela et la Colombie »
Les paroles font référence à la vie d'une femme qui doit travailler dur aux champs. Le chanteur s'adresse directement à l'enfant en lui demandant affectueusement de dormir (duerme negrito) tout en lui contant que sa mère lui rapportera « beaucoup de choses » telles que de la viande de porc ou des fruits.
6 Duerme negrito (1951)
De tant voir la misère, il se pose quelques petites questions sur Dieu.... Carlos Saura fera de cette chanson son générique de fin dans son récent film Zonda.
7 Preguntitas sobre dios (1951)
Atahualpa Yupanqui a épousé en secondes noces Antoinette, une pianiste française originaire de saint Pierre et Miquelon. Elle composera plusieurs des ses chansons dont Luna Tucumana en 1957
8 Luna tucumana
Encore une chanson sur la ruralité : les essieux de ma charrette écrite en 1960 et c'est une milonga, un chant de la pampa
9 Los ejes de mi carreta
Puna signifie les hauts plateaux en quechua. Puna, rends la moi ma petite bergère perdue.
10 Punay 1969
Encore deux chansons de 1969 sur la condition misérable des paysans :
11 Pobrecito Soy
12 Campesino 1969
A présent une chanson nostalgique d'un amour passé : "l'arbre que tu as oublié"
13 El arbol que tu olvidaste (1969)
Et pour terminer, Nada más, rien de plus, un hommage à Che Guevarra enregistré en 1974
14 Nada mas 1974
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