• La Toussaint dans le monde hispanique

    La Toussaint et le jour des morts dans le monde hispanique

    La période de la Toussaint est devenue une occasion de s'amuser, de sortir de la morosité dans laquelle nous plonge la saison alors que le froid arrive et que les jours raccourcissent.

    En Europe La Toussaint s'est souvent substituée à des fêtes païennes, n'oublions pas que le nord-ouest de l'Espagne est constitué de régions celtes.

    De nos jours, on tend à oublier les connotations religieuses et à exalter plutôt la terreur, les sorcières et les fantômes d'Halloween. Malgré tout, l’hommage aux morts le plus classique qui consiste à se rendre au cimetière et à fleurir les tombes des défunts reste l’activité la plus importante durant cette période.

    Scène du film "Volver" de Pedro Almodovar pour illustrer l'entretien des tombes dans les cimetières en Espagne pour la Toussaint

    En Amérique, le Mexique fête le jour des morts de façon très particulière. Ces rites sont un héritage précolombien. Avant la conquête, les amérindiens fêtaient les morts en juillet et aout, avec deux fêtes distinctes pour les enfants et les adultes, après l'arrivée des espagnols avec la conversion au catholicisme, ces fêtes se sont déplacées mais conservent leur caractère propre plutôt joyeux. Les familles se réunissent au cimetière et organisent des veillées et des offrandes.

    Dans le folklore mexicain la mort est un personnage féminin à visage de tête de mort, elle est appelée affectueusement la Calaca ou la Catrina.

     

    La Toussaint dans le monde hispanique

    Sueño de una Tarde Dominical en la Alameda Central. Détail du centre d'une peinture murale de Diego Rivera où figure la « Calavera de la Catrina »

    Il faut remarquer que l'artiste s'est représenté enfant à son côté.

    EUGENIA LEON, GUADALUPE PINEDA, TANIA LIBERTAD et LILA DOWNS réunies pour chanter "la CALACA"

    Dans les régions andines aussi, les rites précolombiens perdurent et se sont déplacés aux dates imposées par le calendrier catholique.

    A Lima par exemple, le 1er novembre est célébré dans la joie avec des offrandes de bière et des danses traditionnelles autour des tombes.

    En Bolivie, on célèbre l'immortalité de l'âme ancestrale des quetchuas dans des coplas, genre musical cérémonial destiné à être joué pendant l'époque supposée où les ancêtres reviennent visiter les vivants.

     

    KAYPAJ, groupe bolivien, "COPLAS DE TODO SANTOS"

    Une chanson enfantine qu'on apprend à l'école le jour des morts : Tumbas por aqui, tumbas por alla Canción del dia de muertos


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