• Atelier-lecture du 18 décembre 2014

    Le 18 décembre, notre Atelier-lecture a posé ses livres chez Pierrette et a profité de sa chaleureuse hospitalité.
    Les ouvrages suivants ont été évoqués :
    «Tango»  d’Elsa Osorio : le livre tourne au sein du groupe : dans ce livre original le tango est personnalisé. Le lecteur suit avec beaucoup d’intérêt l’histoire de cette danse de sa naissance à nos jours et à travers elle l’histoire d’un pays : l’Argentine. La narration est une peu complexe : elle passe d’une période à l’autre, d’un point de vue à l’autre, d’une famille à l’autre mais elle exprime bien la dualité de la société argentine au début du XXe siècle et au final il en résulte un œuvre attachante, captivante et intéressante. Alors : « Entrez dans la danse, vous ne le regretterez pas !!!! »


    Du même auteur, «La Capitana» commence à être lu. A propos de son livre l’auteur a déclaré : «Cela m’a pris de longues années pour trouver des témoignages sur cette femme qui a vécu toutes les aventures du XXe siècle. Elle était assez secrète. Née en Argentine, elle a vécu avec son compagnon en Patagonie, en France à plusieurs reprises, en Espagne au moment de la République espagnole, en Allemagne quand le nazisme a surgi. C’est à son retour en Espagne que Mika est devenue capitaine de l’armée républicaine espagnole….Une chose extraordinaire pour une femme en 1936, de commander des hommes. Et ce sont ses miliciens qui l’ont choisie. Elle a vécu de multiples aventures. Si je les avais inventées, ce serait invraisemblable… »


    « La cathédrale de la mer» d’Ildefonso Falcones : le livre commence juste à tourner. Il évoque la construction de la cathédrale de Santa Maria del Mar à Barcelone.


    «Le cœur cousu» de Carole Martinez : l’écriture de cet ouvrage plonge le lecteur au sein d’un réalisme magique qui emporte son héroïne Frasquita, en fuite sur les chemins de l’Andalousie du XIXe siècle, dans des aventures assez ahurissantes qui touchent le cœur. C’est l’histoire sur trois générations de femmes espagnoles unies par le mystérieux pouvoir de la couture. C’est surtout l’histoire d’une femme qui dit «non» et se révolte contre le machisme qu’impose la société à cette époque. C’est un très beau livre, très particulier et original, empreint de lyrisme, de poésie, de cruauté se situant entre conte et légende. A lire, donc, sans modération !!!!

    «Vents contraires» d’Almudena Grandes : alors que de nombreux livres de cette auteure se situent dans un contexte historique, celui-ci n’a rien à voir avec l’histoire :
    « Dans un nouveau quartier résidentiel des environs de Rota, ville tranquille du golfe de Cadix, deux maisons se font face : celle de Sara Gomez Morales, célibataire de quarante-cinq ans, aisée, discrète, intelligente ; et celle de Juan Olmedo, séduisant trentenaire qui vit avec son frère Alfonso, retardé mental, et sa nièce Tamara, âgée d'une dizaine d'années. Médecin de renom, Olmedo travaille dans le service de traumatologie à l'hôpital de Jerez. Entre ces maisons vont et viennent Maribel, femme de ménage, beauté du Sud serrée dans ses pauvres robes, et son fils Andrés, un peu plus jeune que Tamara, plus averti et farouche. Une complicité profonde va s'établir entre Sara et Juan : tous deux ont fui Madrid, tous deux sont hantés par leur passé...  » Quels passés ont amené ces personnages à quitter Madrid ? Quels sont leurs secrets ? Quels liens vont- ils nouer ?
    « Vents contraires » est un ouvrage agréable à lire, comportant beaucoup de descriptions et aussi de rebondissements. Il témoigne aussi du clivage existant entre les classes sociales et de ses conséquences.
    « Le sourire étrusque » de José Luis Sampedro : le livre circule. Josette l’a trouvé superbe, plein de sensibilité, juste peut-être un peu long.


    A découvrir :
    «Plus jamais ça» d’Andres Trapiello, meilleur livre 2012 par « El Pais ».
    « Un enfant voit son père tué à bout portant durant les premières heures de la guerre civile espagnole. Soixante-dix ans plus tard, dans les rues de León, il tombe par hasard sur l'un des phalangistes présents ce jour-là. Le vieux monsieur, entrepreneur à la retraite et notable local, refuse de lui révéler l'endroit où son père a été enterré. Témoin de cette scène : José Pestaña, professeur d'histoire à l'université et membre d'un groupement pour le devoir de mémoire. Il est aussi le fils de l'ancien franquiste et cette rencontre le bouleverse. En cherchant à sonder les méandres de l'histoire, il trouvera enfin le moyen d'affronter son père et tous ceux qui tentent de s'approprier le passé afin de justifier leurs propres désirs de vengeance. Érigé comme un tribut amer et poignant à un chapitre essentiel de l'histoire européenne, Plus jamais ça met à nu les ravages que le franquisme continue d'imposer à la nouvelle Espagne. Si la politique est empoisonnée, la famille, elle, demeure bel et bien le théâtre des guerres les plus impitoyables. »


    «L’ombre de l’eunnuque» de Jaume Cabré, « Viaje de invierno » du même auteur


    «Qui a tué Palomino Molero ?» de Mario Vargas Llosa


    «Le cercle des douze» de Pablo de Santis


    «¿Que me quieres amor?» de Manuel Rivas ouvrage qui réunit 16 récits et pour lequel l’auteur a obtenu deux prix littéraires.


    Nous allons nous retrouver avec un plaisir renouvelé le 22 janvier 2015, toujours au domicile de notre amie Pierrette.


    A vos livres et à vos avis !!! La culture, le dialogue, la polémique sont des piliers de notre démocratie et sont indispensables pour combattre la haine et l’obscurantisme !!!


    Le 10/01/2015. Martine


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