• Nouvelles exemplaires

     Les nouvelles exemplaires

    Miguel de Cervantes

     

     

    Cependant, cette oeuvre appartient maintenant au domaine public, il est donc possible de la trouver libre de droits selon le traducteur sur Internet.  

    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k76236d/f2.image.r=nouvelles%20exemplaires.langFR

     

    Ce livre a été présenté par Pierre L. lors de l'émission "Rutas hispánicas" sur Cervantès en mars 2013 :

    "J'ai été plutôt séduit par une autre partie  très importante de l 'oeuvre de Cervantès qu'il a appelée « , Novelas ejemplares ou Nouvelles exemplaires »

    Avant d'en citer quelques titres ou quelques thèmes, parlons un peu de cette oeuvre en général qu'il dit « exemplaire » parce que dans un prologue, il explique qu"il n'y en a aucune dont on ne puisse tirer un exemple profitable". Peut-être faut-il voir là une précaution pour ne pas se mettre en danger vis à vis de l'Eglise et de l'Inquisition . Il dit aussi plus loin : « s'il advenait que la lecture de ces romans pût induire le lecteur à quelque mauvais désir ou à quelque mauvaise pensée, je me couperais la main qui les écrivît plutôt que de les publier. »

    elles ont  été accueillies avec succès car en dix ans, elles ont été rééditées 13 fois.

    Je vois quelque chose d'intéressant dans le mot espagnol « novela » qui nous fait penser à « nouvelle » mais qui signifie roman aujourd'hui.

    Il prenait son inspiration dans la société qui l'entourait. Il est devenu le maître de ce roman court. Au départ, il s'est d'abord inspiré dans la littérature espagnole d'un certain Don Juan Manuel qui avait écrit « El conde Lucanor ou le comte Lucanor », modèle du genre, et de Boccace dans la littérature italienne qu'il a beaucoup lue pendant son séjour dans ce pays.

    Les « nouvelles exemplaires comptent une douzaine de titres évocateurs voire aguicheurs pour certains ou mystérieux :

    • La gitanilla ou la petite gitane 

    • Rinconete et cortadillo, histoire de deux petits voyous sympathiques. Rinconete est celui qui est caché dans les coins pour sauter sur sa proie, cortadillo est celui qui sait bien couper le cordon des bourses qui pendent à la ceinture des passants.

    •     La fuerza de la sangre ou La force du sang.

    • El celozo extremeño, Le jaloux d'Estrémadure.

    • La ilustre fregona ou L'illustre laveuse de vaisselle.

    •      Las dos doncellas, Les deux demoiselles.

    • El coloquio de los perros, Le dialogue des chiens,est  l'une des nouvelles les plus intéressantes. Cervantès y fait parler les animaux, procédé sensationnel car de quoi vont parler ces chiens si ce n'est de leurs maîtres ! Cela lui permet de faire une satire très acerbe sur l'armée, la police, les comédiens etc. Un des chiens est au service d'un boucher de Séville où l'auteur a vécu, et décrit le quartier des abattoirs qui ressemblait un peu à la cour des miracles avec un concentré de « rufianes » ou bandits coupables de toutes sortes de trafics.

    Cette oeuvre constitue une sorte de témoignage sur l'époque, sous forme de petits romans moralisateurs d'une cinquantaine de pages, style qui sera imité ensuite par d'autres écrivains."

    Pierre L.

     


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