• Confiteor - Jaume Cabré

     

    Confiteor

     

     

    Jaume Cabré

    Actes Sud

    Confiteor a reçu le Prix Courrier international du meilleur roman étranger, 2013

    Biographie de l'auteur :

    Né à Barcelone en 1947, Jaume Cabré est l'un des écrivains catalans les plus reconnus par la critique et par les lecteurs, récompensé par le prix d'honneur des Lettres catalanes en 2010. Après de nombreuses années consacrées à l'enseignement de la philologie, il s'est attaché à l'écriture de romans, nouvelles, pièces de théâtre, scénarios pour la télévision et le cinéma. Les éditions Christian Bourgois ont publié ses précédents romans : Sa Seigneurie en 2004, L'Ombre de l'eunuque en 2006 et Les Voix du Pamano en 2009.

    Présentation de l'éditeur :

    Barcelone années cinquante, le jeune Adrià grandit dans un vaste appartement ombreux, entre un père qui veut faire de lui un humaniste polyglotte et une mère qui le destine à une carrière de violoniste virtuose.

    Brillant, solitaire et docile, le garçon essaie de satisfaire au mieux les ambitions démesurées dont il est dépositaire, jusqu'au jour où il entrevoit la provenance douteuse de la fortune familiale, issue d'un magasin d'antiquités extorquées sans vergogne.

    Un demi-siècle plus tard, juste avant que sa mémoire ne l'abandonne, Adrià tente de mettre en forme l'histoire familiale dont un violon d'exception, une médaille et un linge de table souillé constituent les tragiques emblèmes.

    De fait, la révélation progressive ressaisit la funeste histoire européenne et plonge ses racines aux sources du mal. De l'Inquisition à la dictature espagnole et à l'Allemagne nazie, d'Anvers à la Cité du Vatican, vies et destins se répondent pour converger vers Auschwitz-Birkenau, épicentre de l'abjection totale.

    Confiteor défie les lois de la narration pour ordonner un chaos magistral et emplir de musique une cathédrale profane. Sara, la femme tant aimée, est la destinataire de cet immense récit relayé par Bernat, l'ami envié et envieux dont la présence éclaire jusqu'à l'instant où s'anéantit toute conscience.

    Alors le lecteur peut embrasser l'itinéraire d'un enfant sans amour, puis l'affliction d'un adulte sans dieu, aux prises avec le Mal souverain qui, à travers les siècles, dépose en chacun la possibilité de l'inhumain - à quoi répond ici la soif de beauté, de connaissance et de pardon, seuls viatiques, peut-être, pour récuser si peu que ce soit l'enfer sur la terre.

    Avis de l'atelier-lecture de la Tertulia :

    « Les voix du Panamo » et « Confiteor » de Jaume Cabré
    Avis de Marie-Lou : Le roman « Les voix du Panamo » est plus simple à lire que « Confiteor » malgré le mélange des différentes époques. J’ai trouvé « Confiteor » trop touffu, trop riche, trop dispersé mais j’en ai apprécié le style et la forme de narration exceptionnels. Il est donc plus facile si l’on souhaite rentrer dans les ouvrages de Jaume Cabré de commencer par « Les voix du Panamo ».

    "Confiteor est certainement le livre qui m'a le plus impressionnée ces dernières années. Il est époustouflant, monumental, admirable, on voudrait ne jamais le refermer. " Françoise H

     


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